Implantés dans notre environnement, les châteaux d’eau n’ont d’autre souci que celui de répondre à un besoin fonctionnel : alimenter les villes et villages en eau. Ces ouvrages nous sont pourtant familiers, et malgré tout, restent omniprésents et perturbent souvent notre champ de vision !
Trois châteaux d’eau, dans des environnements diamétralement différents, posent des problèmes d’intégration, qu’ils soient construits en pleine campagne, en bord d’autoroute, au cœur d’un quartier en mutation ou trônant au milieu des habitations. Ces châteaux d’eau avaient la particularité d’être extrêmement visibles dans le champ de vision des populations environnantes.
Des fresques murales monumentales transcendent aujourd’hui le fonctionnel de ces ouvrages en les rendant plus « beaux » ! D’ouvrages utilitaires, ces châteaux d’eau habillés de fresques présentent ainsi un intérêt d’animation dans leur environnement. Penser une nouvelle approche et comprendre que les mettre en lumière ne peut qu’aider à mieux les faire accepter, et à les sauvegarder. Pour mieux les protéger, il faut faire en sorte de les intégrer convenablement dans leur paysage et les faire remarquer pour éviter de les oublier…
La Bobine de soie rend hommage au passé textile du quartier de la Soie, à Vaulx-en-Velin. L’habillage des châteaux d’eau à Montréal-La-Cluse (au bord de l’Autoroute A404) permet de les faire disparaître en les recouvrant de végétal et celui de la Ville de Pierrelatte se pare d’un géant, Gargantua, le personnage emblématique de Rabelais, qui aurait selon la légende fonder la ville.
Coût des projet de design mural monumental :
