Le Parisien : des raisons d’aller au Festival BD d’Angoulême – 21/01/19

Des raisons d’aller au Festival d’Angoulême

Du 24 au 27 janvier, le plus grand événement consacré à la BD en France met à l’honneur les comics américains, avec une magistrale rétrospective Batman. Quelque 1 500 auteurs seront en Charente pour cette 46è édition.

Fin janvier, il a beau venter, pleuvoir ou même neiger, les aficionados de la bande dessinée se pressent à Angoulême. Depuis 1974, la cité charentaise est la capitale du 9e art. Et elle est bien partie pour le rester. La direction artistique du Festival international de la bande dessinée arrivée en 2016 réussit le grand écart entre deux orientations: une exigence artistique élevée, destinée à faire de l’événement une référence mondiale, et la préservation de son volet festif et populaire.
Après une édition 2018 teintée de japonisme, 2019 est placée sous le signe du « comic book» et propose une immersion dans l’univers de Batman. Les Européens ne sont pas oubliés, avec une expo consacrée à Manara en grande pompe, et une autre à Bernadette Després, créatrice de la série« Tom-Tom et Nana». Rencontres avec les 1 500 auteurs présents, dédicaces, ateliers et « concerts de dessins» sont aussi au programme de ces quatre jours de festivités.
Festival international de la bande dessinée, du 24 au 27 janvier à Angoulême {Charente). Prévente : 16 € et 36 € les pass 1 et 4 jours.

Flâner devant les murs dessinés

Une trentaine de murs peints parsèment le centre d’Angoulême. Des grands noms se sont d’ores et déjà prêtés au jeu, comme Franquin, Morris, Florence Cestac, Schuiten ou Druillet. Plus récemment, une fresque du regretté Pétillon, tirée du« Baron noir>), a été dessinée. L’appli gratuite pour smartphone Murs BD Angoulême facilite l’accès à ce patrimoine original. Pour rendre cette balade encore plus savoureuse et découvrir un peu plus l’âme de la cité, un conseil, dégustez un macaron à l’ancienne, à la pistache ou au cognac, de La Biscuiterie Lol mède, une maison fondée en 1889. Un régal !

Le Parisien : 3 raisons d'aller au Festival d'Angoulême
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